Toutes les CPS n’imposent pas cette condition d’autant plus qu’elle n’a pas de sens pour les libérations à l’essai résidentielles. Quoi qu’il en soit cette condition est toujours travaillée en entretien par l’assistant de justice avec le libéré à l’essai et s’il s’avère qu’il est pris en charge dans un service fréquenté par d’anciens détenus, cela est contextualisé dans un rapport à la CPS. Par ailleurs, lorsqu’il y a un problème d’interprétation d’une condition, les assistants de justice n’hésitent pas à demander un éclairage à la CPS qui se positionnera quant à cette condition.
Seule la CPS peut modifier les conditions. Dans ce cas, soit le ministère public saisit la CPS sur base du rapport de l’AJ, soit le libéré à l’essai doit contacter un avocat qui effectuera une demande de modification de conditions.